Addiction et attachement

Saviez-vous… ?

Pourquoi parler d’attachement ?

Dès notre naissance, nous avons besoin d’un lien stable et sécurisant avec nos parents ou nos proches. C’est ce lien qu’on appelle attachement.

Quand il est suffisamment bon, il nous aide à grandir, à nous sentir en sécurité et à apprendre à gérer nos émotions.

Pourquoi parler d’attachement ?

Dès notre naissance, nous avons besoin d’un lien stable et sécurisant avec nos parents ou nos proches. C’est ce lien qu’on appelle attachement.

Quand il est suffisamment bon, il nous aide à grandir, à nous sentir en sécurité et à apprendre à gérer nos émotions.

main de bébé qui tient une main d'adulte

Quand l’attachement est fragile…

Si ce lien a été instable, absent ou douloureux, on peut garder un vide intérieur ou une difficulté à réguler nos émotions.

Dans ce cas, certaines personnes trouvent dans une substance (alcool, drogue, nourriture) ou une activité (jeu, sexe, travail, écrans) une façon de se calmer, de se réconforter ou de se sentir moins seules.

Quand l’attachement est fragile…

Si ce lien a été instable, absent ou douloureux, on peut garder un vide intérieur ou une difficulté à réguler nos émotions.

L’addiction comme lien de substitution

L’objet (substance ou comportement) devient une sorte de compagnon toujours présent.
Il donne une illusion de sécurité, mais il enferme dans un cycle de dépendance.
Comme dans certaines relations humaines compliquées, on oscille entre besoin intense, honte, rejet… puis retour compulsif.

Ce que cela change de comprendre ça

L’addiction n’est pas une faiblesse ou une faute, ni même une maladie.
C’est une tentative de se soigner, de réparer un lien qui a manqué.
En thérapie, on peut construire peu à peu une sécurité intérieure et relationnelle, pour ne plus avoir besoin de l’addiction comme béquille.

L’addiction parle du manque d’un amour sécurisant. Retrouver un lien fiable, avec soi-même et avec l’autre, est la voie de guérison.