Contribuer avec bonheur à l’existence.
Deux voies : l’action et l’abandon

Contribuer avec bonheur à l'existence. Deux voies : l'action et l'abandon

Bonjour à toutes et tous,

Je viens vers vous en ce début de troisième semaine de confinement (en France), et je m’adresse à vous un peu comme si je vous connaissais tous.

Comment allez-vous ? Que vivez-vous, que ressentez-vous, plongé(e) dans cette situation inconnue, de durée et à l’issue inconnues ? Quels questionnements émergent ? Quelles peurs ? Des parts non résolues de votre histoire se présentent peut-être ? … comme un épisode auquel on ne ne s’attendait pas… Des espoirs naissent-ils en vous, pour un futur différent et meilleur ? Que voudriez-vous vraiment ? Quels sont vos rêves ? (Si vous rêvez, autant rêver grand !) Quel regard portez-vous sur cette crise : « punition » ou immense opportunité de vivre de nouvelles façons d’être dans ce monde ?

Toutes ces questions, je me les pose et je m’observe.

Je me vois à un moment de choix : qu’est-ce que je veux être ? Qu’est-ce que je veux vivre ? Et qu’est-ce que je veux donner ? Maintenant et dans mon futur.

Bien sûr, les obstacles à mes désirs surgissent les uns après les autres (j’ai le temps !) Et souvent ces obstacles semblent plus forts que mes désirs, incroyablement tenaces ! Plus forts que mes désirs peut-être, mais plus fort que mon choix ? Non. J’ai compris cette chose il y a peu de temps : je ne laisserai jamais tomber mes désirs, quelles que soient les embûches. Je serai tenace ! (Alors pourquoi s’en faire ?) (Je m’en fais quand même. Mais moins 😉)

Avec des obstacles aussi puissants, – internes bien entendu -, j’ai beaucoup combattu et j’ai usé de volonté. Fatiguée, – c’est peu dire -, j’ai découvert une autre arme. Elle ne remplace pas la décision et l’action, elle les inscrit dans quelque chose de beaucoup plus large – de plus grand – de plus ouvert. Utiliser cette « arme » me rassure infiniment, me pacifie, vide mon pauvre mental surmené, me permet d’aller me coucher et de dormir, ou de regarder une série avec insouciance !

C’est quoi cette arme redoutable ?

L’Abandon

L’Abandon non pas comme « laisser tomber », – tout l’inverse -. LAbandon comme « remettre ». S’abandonner comme « s’en remettre ». S’en remettre à quoi ? À qui ? À « plus grand ». Plus grand que ma petite personne, que ses peurs et ses désirs. (Vous pouvez donner à ce « plus grand » le nom que vous voulez : la Vie, la Source, Dieu…). Remettre ses désirs, remettre ses obstacles…

« Lorsqu’une personne s’abandonne, qu’elle est ouverte à ce qui est réellement, qu’elle est présente à chaque instant sans force ni résistance, survient une totale liberté. Il n’y a pas de lutte. Il y a la paix, la joie et un profond accomplissement. »

Les mots ne suffisent pas. Voici une proposition pratique :

Méditer avec l’Existence

Pendant dix minutes : asseyez-vous, respirez doucement, détendez-vous. Prenez la décision intérieure suivante : « Je choisis maintenant de m’ouvrir à tout ce qui existe, y compris à moi-même. » Une fois que vous avez fait ce choix, maintenez le contact le plus profond possible avec la vie tout autour de vous et en vous. Restez ouvert à tout ce qui est tel que c’est. Lâchez l’idée d’essayer de comprendre quoi que ce soit ou d’essayer de résoudre quoi que ce soit. Donnez-vous la permission de tout lâcher pendant dix minutes – toute inquiétude ou anxiété, toute pensée ou tension. Restez aussi ouvert que possible à « tout » tel que c’est. Abandonnez vos jugements, évaluations et préférences avec la vie ou à votre sujet. Laissez simplement l’existence être. Et laissez-vous être.

Chaque fois que vous sentez que vous êtes pris dans des pensées, placez votre attention sur l’Existence, abandonnez tout programme que vous pourriez avoir. Restez en contact au travers de votre corps, de votre esprit et de votre ressenti.

Restez simplement en silence avec l’Existence. La vôtre et celle de tout ce qui vous entoure. Soyez ouvert et disponible sans avoir à faire quoi que ce soit, être quoique ce soit, penser à quoi que ce soit ou imaginer quoi que ce soit. Simplement « soyez » en contact avec TOUTE l’Existence. Créez un espace aimant, ouvert et disponible entre vous. Profitez du contact avec cette partenaire et réjouissez-vous d’être avec elle. Ayez l’idée que l’Existence elle-même est « consciente » de vous et vous accompagne à tout moment.

Je vous souhaite une belle et apaisante pratique.

Merci de m’avoir lue,

Cathy

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